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Incidents OM-OL : prison ferme requise contre 2 supporters lyonnais soupçonnés d’actes racistes

2024-01-17T10:49:21.219Z

Highlights: Les deux supporters, présents dans le stade Vélodrome, sont soupçonnés d’avoir effectué des saluts nazis et poussé des cris de singe en tribune. Trois mois de prison ferme et trois ans d'interdiction de stade requis mardi. Les deux prévenus ont cependant contesté tout lien de 'Mezza Lyon' avec l'idéologie fasciste. Ils assurent aussi n'avoir jamais eu connaissance des photos incriminés.


Les deux supporters, présents dans le stade Vélodrome pour la rencontre entre les deux clubs en octobre dernier, sont soupçonnés d’avoir effectué des saluts nazis et poussé des cris de singe en tribune avant l’annulation de la rencontre en raison de graves incidents.


Trois mois de prison ferme et trois ans d'interdiction de stade ont été requis mardi par le parquet de Marseille contre deux supporters lyonnais jugés notamment pour des saluts nazis et des cris racistes avant la rencontre OM-OL, finalement reportée, de l'automne dernier.

Ces incidents en tribunes s'étaient inscrits dans une soirée particulièrement tendue à l'occasion de «l'Olympico» lors de la 10e journée de Ligue 1, le 29 octobre. Le premier prévenu, âgé de 33 ans, est accusé d'avoir effectué un salut fasciste à l'encontre de supporters marseillais dans les tribunes et d'avoir proféré des cris racistes. «Sur le moment, c'était un geste d'agacement et de provocation lié à un contexte d'extrême tension», a-t-il expliqué, estimant que «dans le monde des tribunes, des invectives se lancent. (...) C'est un acte isolé que je regrette profondément».

Le second prévenu, âgé de 35 ans, un «ami de plus de 15 ans rencontré autour de la passion du foot», est lui accusé d'avoir brandi un drapeau d'un groupuscule de supporters ultras de l'Olympique lyonnais appelé «Mezza Lyon», groupe non reconnu par l'OL et lié à l'extrême droite. Tous les deux ont expliqué l'avoir co-fondé «il y a une dizaine d'années avec 5-6 copains» et en sont toujours des membres actifs.

«Un casier judiciaire de voyous»

Sur ce drapeau noir portant une carte de France blanche sur fond noir figurait notamment un lion et trois fleurs de lys, emblème de la ville de Lyon, mais dont la typographie avait été «détournée» pour ressembler à celui «de la division Charlemagne», une division de la Waffen-SS de la Seconde Guerre mondiale, a rappelé le parquet.

Des photos de ce même drapeau «Mezza Lyon» posé sur la tombe de Mussolini, en Italie, ou arborant également des croix celtiques dont l'usage politique est généralisé dans les mouvements d'extrême droite, avaient également circulé sur les réseaux sociaux. Les deux prévenus ont cependant contesté tout lien de «Mezza Lyon» avec l'idéologie fasciste. Ils assurent aussi n'avoir jamais eu connaissance des photos incriminées.

Des arguments balayés par les six parties civiles, dont SOS Racisme, la Licra, la Ligue de football professionnel ou encore l'Olympique Lyonnais qui, par la voix de son avocat Clément Durez, a défendu la volonté du club «d'éradiquer le fascisme et le racisme des stades de football», alors qu'il est régulièrement pointé du doigt pour des débordements d'extrême droite de ses supporters.

Le vice-procureur Nicolas Ruby a lui estimé que les deux prévenus possédaient un «casier judiciaire de voyous». Il a rappelé qu'ils avaient déjà été condamnés en 2012 pour avoir volé des équipements à des supporters de l'AS Saint-Étienne puis plus récemment pour des faits de violences en réunion, pour lesquels l'un d'eux avait écopé de huit mois de prison avec sursis. La décision a été mise en délibéré au 12 mars.

Plusieurs enquêtes judiciaires ouvertes

Ces incidents en tribunes provoqués par des supporters lyonnais n'avaient été qu'une partie des débordements qui avaient entraîné le report de l'Olympico, finalement rejoué le 6 décembre (victoire 3-0 de l'OM).

Deux autres enquêtes judiciaires avaient ainsi été ouvertes par le parquet de Marseille pour «violence volontaire en réunion» après les caillassages du bus des joueurs lyonnais, lors duquel l'entraîneur lyonnais de l'époque, Fabio Grosso, avait été blessé, et d'un bus de supporters lyonnais. Mi-décembre, un supporter lyonnais avait déjà été condamné à six mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Marseille pour des violences et outrages contre des CRS.

Source: lefigaro

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