En se disant favorable à l’installation de vitraux contemporains à Notre-Dame (IVe) lors de sa visite du chantier le 8 décembre 2023, le président de la République Emmanuel Macron a mis le feu au poudre. Une pétition a même été lancée dans la foulée à l’initiative de Didier Rykner, fervent défenseur du patrimoine et fondateur du magazine La Tribune de l’Art. Elle a été envoyée à l’Élysée ce mardi 16 janvier 2024.
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Rappelant l’existence d’un « ensemble cohérent (…) que l’architecte (Viollet-le-Duc) a voulu fidèle à l’origine gothique de la cathédrale » du XIVe siècle, Didier Rykner ne cache pas son agacement face à la proposition de Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris, de remplacer les vitraux de six chapelles latérales sur les sept que compte la nef de Notre-Dame. « Les vitraux contemporains ont toute leur place dans l’architecture ancienne lorsque ceux d’origine ont disparu. Ils n’ont pas vocation à remplacer des œuvres qui existent déjà », argue-t-il sur le site de la pétition, faisant ainsi référence à la Charte de Venise (1964), qui impose la restauration d’un monument historique dans son dernier état connu.
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