L'union des droites, c'était mardi soir à l'Élysée. Les slogans d'Éric Zemmour, Laurent Wauquiez et Nicolas Sarkozy : « Que la France reste la France », « La France forte »… La simplification défendue par David Lisnard, le déclassement des gens ordinaires évoqué si souvent par Jordan Bardella. Était-ce un exercice de transformisme ou le retour du réel au cœur du pouvoir ? Difficile de trier le bon grain de l'ivraie. Chez Emmanuel Macron, la sincérité est toujours en marche, mais c'est un fait, dans son propos liminaire, le chef de l'État a rompu franchement, et jusque dans le choix d'un propos concis, avec l'oscillation perpétuelle qui caractérise sa politique. Même si, sur les émeutes, il continue de pointer les écrans plutôt que les effets d'une immigration anarchique, le président s'est approché comme jamais des attentes de nos concitoyens. On ne peut que s'en réjouir.
Revivez la conférence de presse d’Emmanuel Macron
Il faudrait pourtant être amnésique pour prendre en bloc l'éloge de la culture française par celui…
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